Chaque année, pendant les temps de l’Avent et du Carême, nous organisons des soirées de formation les jeudis soirs, de 20h30 à 22h.
Dans une publication intitulée Imaginer les fins dernières (1), le père Jean-Robert Armogathe s’interroge: « Lorsque nous confessons la résurrection de la chair et la vie éternelle, qu’est-ce que nous espérons vraiment ? […] Les traités sur la foi et sur la charité, les deux autres vertus théologales (1 Co 13,13), abondent, mais ceux qui traitent de l’espérance sont plus rares. »
C’est bien regrettable, car dans la première épître de Pierre, nous lisons : « Honorez dans vos cœurs la sainteté du Seigneur, le Christ. Soyez prêts à tout moment à présenter une défense devant quiconque vous demande de rendre raison de l’espérance qui est en vous » (1 P 3,15). Or, pour ce faire, nous avons besoin de parler par analogie, d’avoir recours à des images.
Au cours de cette formation Théophile, nous vous proposons « de rendre raison de notre espérance », pour donner sens à nos vies et pour traverser les épreuves sans désespérer. Nous pourrons ainsi redire notre espérance :
« Mon Dieu, j’espère avec une ferme confiance que tu me donneras, par les mérites de Jésus-Christ, ta grâce en ce monde et le bonheur éternel dans l’autre, parce que tu l’as promis et que tu tiens toujours tes promesses. » (2)
Père Stéphane-Paul BENTZ +
1) Revue catholique internationale Communio, n°260, 2018.
2) Acte d’espérance, pape Pie IX (1878).
« Jésus Christ […] par toute sa présence et par la manifestation qu’il fait de lui-même par ses paroles et ses œuvres, par ses signes et ses miracles, et plus particulièrement par sa mort et sa résurrection glorieuse d’entre les morts, par l’envoi enfin de l’Esprit de vérité, achève en l’accomplissant la révélation, et la confirme encore en attestant divinement que Dieu lui-même est avec nous pour nous arracher aux ténèbres du péché et de la mort et nous ressusciter pour la vie éternelle. »
Concile Vatican II, Constitution Dei Verbum, n°4, Rome, 1965
Date | Enseignement |
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9 mars | Le sens de la vie (M. Louis CHAMMING’S) Le sens (signification) de la vie humaine découle du sens (orientation) qu’on lui donne. Quel est le sens de ma vie aujourd’hui, si je prends en compte la perspective de la mort ? Il y a en tout homme un désir de survie : dans ses enfants, dans la pensée des autres, dans une œuvre, dans l’histoire… Les conséquences de la perte du sens de la vie : peur, angoisse, désespoir, boulimie, anorexie, tentation du suicide. |
16 mars | Qu’est-ce que la mort ? (M. Louis CHAMMING’S) Que reste-t-il de l’homme après sa mort ? Y a-t-il un «au-delà» ? Que penser des «expériences de mort imminente» (EMI) ? Les témoignages culturels de la croyance en une survie : inhumation et sépulture. Le corps détruit, l’âme subsiste. Oui, mais pourquoi ? L’âme humaine est dite «subsistente» en raison de sa capacité à penser : explication. Quel est la condition des «âmes séparées» ? |
23 mars | L’espérance chrétienne (Père Stéphane-Paul BENTZ) Nous croyons à la résurrection à la fin des temps. Mais que se passe-t-il au moment de la mort ? On parle de jugement, de paradis, d’enfer et de purgatoire. De quoi s’agit-il ? Quelles certitudes et quelles obscurités ? Existe-t-il des représentation de l’au-delà qui soient fidèles à la foi chrétienne ? Peut-on communiquer avec les morts ? Interviennent-ils dans notre vie ? |
30 mars | La fin de vie (Père Stéphane-Paul BENTZ) Qu’est-ce qu’une « bonne mort » ? Une mort imprévue et subite ou une mort préparée qui laisse le temps de dire « au revoir » et de se réconcilier ? Comment préparer sa mort ? En rédigeant ses dernières volontés : testament et directives anticipées. Comment être accompagné ? Qu’apportent les soins palliatifs ? Les obsèques chrétiennes. La prière pour les défunts. |
Illustration : Mazur/cbcew.org.uk – Visit to the Baptism Site with the Mass in Catholic Church – CC by-nc-nd